9eme Congrès - Intervention dans le débat sur la vie syndale

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Il est important de faire de la qualité de la vie syndicale un des axes fort de la construction du rapport de force, nécessaire pour porter les revendications des salariés face à nos « tôliers ».

Aujourd’hui l’organisation destructrice du travail ; divise, isole, oppose les uns contres les autres, mais aussi surcharge et fait souffrir.

D’où le rôle primordial de reconstruction de lieux de débat syndical afin de se réapproprier ce temps d’échange pour construire l’action.

Ces lieux permettent de sortir de l’isolement et de partager les réalités de la vie au travail.

Prendre le temps de parler de son travail et du travail en général doit permettre de se réapproprier, dans un rapport de force favorable, l’organisation dans nos organismes, mais aussi dans nos organisations syndicales afin d’aller à la syndicalisation de tous les salariés, et donc des jeunes, des ICT… mais aussi de parler de continuité syndicale.

Mais pour porter nos revendications sur l’Emploi, les salaires et les conditions de travail au plus près des salariés faut-il encore que l’on parle du périmètre de nos organisations syndicales qui sont en question avec les réorganisations « patronales ».

Pour exemple dans le département de l’Isère, il y avait initialement six caisses de sécurité sociale, demain il n’en restera que trois.

Depuis 2006 il a été décidé de travailler ensemble au sein d’un même syndicat départemental le SINECOS avec des sections syndicales dans tous les organismes.

Ce travail d’ensemble a été porteur de revendications et d’actions constructives et l’une des CAF en résistance est issue du département.

Penser notre organisation syndicale pour être efficace nous interpelle aujourd’hui avec la Régionalisation des URSSAF.

L’éloignement ne nous parait pas être un bon moyen de travailler à la syndicalisation.

Cependant la question se pose de faire travailler ensemble par exemple en région Rhône-Alpes, huit syndicats d’URSSAF pour porter devant nos Directions des revendications communes et notamment notre opposition à la Régionalisation.

Il faut porter dans le débat la question du périmètre de nos structures syndicales qui nous concerne et s’oppose à celle des organisations imposées par nos employeurs

Une CGT au plus près des salariés et des lieux de travail.

Cap d’Agde, le 25/05/2011